Je venais à peine de me réveiller que deux scientifiques vinrent me tirer hors de la cage et m'emmenèrent dans le labo. Ils me jetèrent dedans, fermant précipitamment la porte à clé. Je me tournais vers le plus petit, un nain racorni à la moustache dépareillée. Je lui crachais au visage, et donnais ensuite un coup de pied à l'autre. Ce second me frappa avec sa sorte de massue qu'ils gardent en permanence sur eux, m'assomant à moitié.
Ils me plaquèrent sur la table d'expérience, et m'injectèrent toutes sortes de produits inidentifiables. Ma tête se mit à tourner, je ne voyais plus grand chose. Je sentais la douleur, leurs immenses piqûres pénétrant tour à tour dans mon corps. Elles laissaient des plaies suintantes de sang, mon sang qui s'écoulait doucement sur leur table. Je m'endormis d'un sommeil artificiel et agité.
Lorsque je me réveillait, je saignais toujours. Les scientifiques m'aggripèrent et me firent sortir du labo, me faisant retourner dans la cage. Ils m'y balancèrent sans ménagement, ma tête cogna le barreau en face. Je lâchais un grognement de douleur et m'assis avec lenteur sur le sol. Une voix proche parla: "Salut ! Tu es blessé ? Je peux arrangé ça... Je peux aussi te faire voir ton passé, faire pleuvoir dans la cellule et arrêter le temps. Je contrôle la glace et les plantes. Tu vois le grand gaillard brun? Ce savant bien psychopathe ? Cet enflure de première ? Et bah, je crois que c'est mon père. Il ne m'a pas tiré du berceau puisque je suis le fruit de ses entrailles. Enfin,"moi c'est Mihu, et c'est à cause de moi que tout à commencé... Sans moi, tu ne seras pas ici, ce lycée serait rester une maison familial... donc je comprendrais que tu me rejettes mais tu devais savoir la vérité"
J'aquiesçais à sa première question, avant de laisser retomber lourdement ma tête. J'écoutais à moitié la suite et souris faiblement à sa dernière phrase. Ça n'était en rien sa faute. C'est à cause de ces foutus scientifiques. Mon sang batait à ma tête, comme un marteau sur une enclume. Je fermais les yeux, tentant de faire passer la douleur, mais rien n'y faisait.